Repaire de la Guilde des Ophiophages
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Repaire de la Guilde des Ophiophages


 
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 Didou chez les soviets

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Didou
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MessageSujet: Re: Didou chez les soviets   Didou chez les soviets Icon_minitimeMar 20 Mai - 0:59

Bon, je me lance, j'accepte toutes les critiques, ( sauf celles qui ne me plaisent pas)

Didou Story (mmm je sais ça fait ... enfin bref)

Désirs contrariés…

Didou sait que l’entrée du monde souterrain est proche, et ses deux destriers infernaux aussi.

« ALLEZ, ALLEZ, Crotale, Aspic, grouillez vous feignasse. »

Sur de ses bêtes, il observe autours de lui : les campements bien ordonnés des Grands Généraux s’étalent vers l’horizon et à la vue de leurs bannières claquants au vent, un rire rauque lui monte du fond de la gorge.

« Quel plaisirs, j’en pleurerais presque »
« Ils ont pris leurs temps. », lui répond une voix.

Didou tourne sont regard vers la créature couchée à ses pieds et lui assène un coup de botte qui fait couiner le Rat.

« C’est pas tes oignons alors boucle la. Le plus important c’est que je vais pouvoir me dégourdir les paluches et décrotter mes gars, ils commençaient à se bastonner et j’aime pas ça »

Il se tait en sentant son char ralentir aux abords des Portes Sud et partage l’excitation de son attelage.

« Enfin de l’action et de la baston. Allez Ratasse tient toi bien on va voir les Boss alors surveille ta langue sinon je t’la coupé, t’a pigé ? »
« Mmmm. »

Un autre coup de talon.

« D’ailleurs, ferme la ça sera plus sur. Pigé. »

Le rat acquiesce.
Didou descend et s’arrête devant les gigantesques marches de granite menant vers les Bouches Sombre et vers sa Déesse.
Un garde s’approche de lui, ses sabots martelant le sol.

« Et mec, va mettre ta charrette ailleurs, beugle t-il.

Il se dirige vers le rat et observe son compagnon.

« Ma charrette…, Raton occupe toi de ça s’il te plait, mais ne l’abime pas trop c’est pas un des miens, ok »
« oui, boss. » Répond l’intéressé en se tournant vers le jeune Démon.

Celui-ci hésite et reconnait le blason gravé sur le char.

« Mmm.. mon seigneur, je ne vous avez pas reconnu. »
« Trop tard mon pote. » répond le rat.

Didou regarde Raton entamer sa mutation et poursuit sa descente vers les Bouches, avec en bruit de fond les hurlements du garde.
Après une longue marche dans la pénombre des souterrains, il commence enfin à croiser plus de monde.

« J’approche. » Se dit-il.

Deux portes de bronzes se présentent à lui, et trois démons se redressent avec à leur suite un zombi.

« Comme d’habitude, vous êtes en retard messire Didou… enfin, ils sont encore en conseils avec des représentants des Keresares et des rouge… des Communikants. Installez-vous. »

Il se dirige vers un fabuleux fauteuil et s’y affale.
Une luxuriante Succube se penche vers lui :

« vous désirai prendre quelque chose monseigneur ? »
« Mmmm p’tre bien cocotte. » répond-il dans un sourire.
« Cocotte, hein. » reprend une voix froide et emplie de colères derrière lui.
« Aie… heu… Grand Stratège, mes hommages. » Dit-il en se levant et en s’inclinant devant la nouvelle venue.

Il se redresse et essaye, comme les autres fois, de la regarder en face mais ne peut si résoudre.

« Tu n’as pas changé. » Remarque-t-elle.
« Désolé, Déesse… »
« Suis-moi, tes ordres de mission t’attendent. »

En entrant dans la salle, Didou remarque tout de suite que le Prince a l’aire contrarié et que comme à son habitude il marmonne entre ses dents.
En s’agenouillant :

« Mon prince. »
« Lève toi Didou, alors en forme ? »
« Toujours, Arioch comme d’hab ‘ .»

Un éclat de rire secoue le prince.

« J’adore ce type, allez prend tes ordres et râle… » Ajoute-t-il en lui présentant un rouleau.

Tendant la main Didou hésite : le ‘’... et râle.’’ d’Arioch ne lui plaisait pas, ni le léger sourire de Simka. « Ca sent le pâté. »
A la lecture du parchemin, ses mains se crispent.

« Quoi qu’es… qu’est ce que ça veux dire… pas de baston ?? Et chez les Commu… mais mon prince…, Déesse…, vous rigolez ? »
« Surveille ta langue devant moi Didou. De plus tu avais l’habitude de ce genre de mission sous mon commandement. »
« Excusez-moi, Déesse mais comprenez moi, j’avais pris gout au sang des batailles et pis qu’est ce que j’vais leur dire à mes hommes ? Y’ vont encore faire la geul… Excusez-moi, bien, je suivrai vos ordres. » Lâcha t-il .

Il s’inclina sèchement et sorti sous les éclats de rires de Arioch et les commentaires de Simka.

« Arrête, Arioch, tu savais qu’il réagirait comme ça et tu t’en réjoui depuis deux jours. »
« Quand à toi Didou hâte toi, tu as toute ma confiance. »

Cette réflexion faisait encore écho dans sa tête quand il atteignit la sortie, Raton l’attendait, à proximité d’un tas de chair ensanglanté.

« J’t’avais dit ne l’abime pas trop… Bon c’est pas grave, allé, amène toi, on rentre au camp… »
« Alors ? Cette mission, Maitre ? »
« Tiens, lis par toi-même. »
« ??? De l’espionnage … ça faisait un baille, Boss. Ils vont être en rogne… »
« Mmmm ben j’vai les calmer, allez grouille toi on y va. »
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MessageSujet: Re: Didou chez les soviets   Didou chez les soviets Icon_minitimeVen 23 Mai - 19:22

Suite à ce que tomA a posté aprés MON texte sur IW



Didou observe, les yeux dans le vague, la barrière bleutée obstruant l’entrée de la cabane, puis il se retourne vers Skulls :
« Sac d’os, vire moi ça, dit-il en pointant l’obstacle du doigt. »
« Je vais essayer boss mais c’est de la magie sylvestre alors… »
« N’argumente pas, on n’a pas l’temps pour ça. Tu va me dire que c’est compliqué, tu vas finir par y arriver et je vais te complimenter. Alors passons tout de suite à la dernière partie, tu veux ? »
« Désolé, je m’y mets immédiatement. »
Dans un soupir : « Merci Skulls. »
Ses compagnons échangent des regards étonnés
« Ca va allez patron ? » Demande Raton inquiet.
« Oui, oui, t’en fais pas. Qui surveillait l’extérieur ? »
« C’était Hazazel. Et s’ils sont passés … »
« Je sais. Note une Citation pour les Honneur à notre retour, c’était un bon guerrier. »
« Ils étaient vachement puissants, monsieur intervient le zombie du groupe »
Didou lui jette un regard noir et se tourne à nouveau vers Raton :
« Il a raison. Rédige un rapport sur eux et un descriptif de leurs attaques. Envoie-le le plus rapidement possible à Simka. »
« Et pour les archives, vous avez appris des trucs intéressants ? »
« Mmm... , mais c’était un peu léger. Apparemment notre petit archiviste s’essaie au roman à l’eau de rose… Enfin chacun son truc. »
« On laisse tomber alors ? »
« QU’EST CE QUE TU VEUX DIRE ? » Rugit Didou
« Heu, on s’est un peu fait caler sur ce coup là, Boss »
« Ne redis jamais ça, compris ? Lui grogne celui-ci. Tu veux annoncer ça de vive voix à ta Déesse ? Non, on ne peut pas échouer. Mais passons, j’ai vu en survolant un courrier que TomA n’est pas attendu avant une semaine chez les Commus, peut être plus, donc, on va continuer la mission comme prévue, en nous adaptant si le besoin s’en fait ressentir. On commence par laisser les occidentaux ici, en avant poste. Qu’ils surveillent le retour de TomA ou de ceux qui l’ont aidé. Puis, tu envois Gargouille tenter de retrouver leur piste. Mais j’y crois pas trop : ces types avaient l’air assez bien préparés et je doute qu’ils aient laissé la moindre trace, mais ça ne coûte rien d’essayer. Nous, on va rejoindre le reste de la troupe et passer à l’étape suivante. Je sais déjà comment me faire recruter chez eux : ils se regroupent souvent à la Taverne et observent les nouveaux venus. C’est la raison de notre absence des champs de bataille et notre entraînement à huit-clos. S’ils ne font pas le premier pas, je le ferai pour eux. »
Skulls le squelette s’approcha de lui.
« Ca y’est boss, la barrière est levée. »
« Tu vois quand tu veux. Bon, chacun sait ce qu’il a à faire. Rejoignez vos escouades et briefez-les. Nous, dit-il en se tournant vers Raton, on prend c’qui reste et on s’grouille : on aura moins de temps que prévu, même si TomA est absent une semaine, alors on ne traîne pas. »

Bientôt, la troupe reprit sa route vers le pays Communikant et si chacun dans le groupe comprend les risques que comportent leur mission à présent, ils gardent tous à l’esprit que le retour au pays après un tel échec serait encore plus douloureux. Didou de se demander ce qui serait le plus terrible : la colère du Prince Arioch ou le pardon de sa Déesse, et il n’avait pas du tout envie d’essayer.

En fin de matinée, la capitale Commu fut en vue, Didou avait visité bien des cités mais il devait avouer que celle-ci était …rutilante. De nombreuses tours de cristal étaient visibles, allant d’un rose pale au bleu turquoise en passant par un panel de couleurs qu’il n’aurait jamais pensé utilisables en architecture. D’innombrables canaux parcouraient la ville en tous sens, enjambés par encore plus de ponts de verre. La circulation avait l’air dense, ce qui arrangeait bien leurs affaires.
« Chacun se déploie, vous savez ce que vous avez à faire. Je n’ai pas besoin de vous rappeler l’intérêt que porte le conseil pour cette mission. Les infernaux, vous venez avec moi, on va en taverne, on a du boulot et je ne vous ai pas entraîné pour que vous jouiez des pectoraux devant les succubes, ok. Raton, tu as tes propres ordres alors on se retrouve demain soir au pied de la tour de l’archiviste des vents pour voir ce que l’on peut y trouver. Allez, la partie commence les gars, en route »
Les plans de la ville fournis par leurs agents sur place étaient assez fiables et rapidement Didou et ses hommes s’arrêtèrent devant un bâtiment imposant dont la façade fuchsia été ornée de centaines de sculptures de fleurs dont les pétales avaient été recouverts de feuilles d’or. Didou lâcha un soupir :
« Pff, tous des tantouses dans ce patelin… »
«Vous voulez dire que c’est leur Taverne, Boss ? » Grogna Démon.
La seule réponse qu’il obtint fut un léger acquiescement de la part de celui-ci. Dans toutes les plus grandes villes et sur chaque continent, des Tavernes existaient, tous les bâtiments étaient différents mais la salle intérieure était commune. Cela en faisait un lieu très important pour les diplomates et les Chefs d’état, qui pouvaient se rencontrer et parler de vive voix. Le principe restait le même pour les principales salles de batailles, même si les règles en changeaient pour chacune. Mais le but restait le même : le combat. Didou avait apprit, de source sûre, que des groupes de Communikants arpentaient régulièrement la taverne à la recherche de bons combattants, qu’ils soient mercenaires, fanatiques religieux ou révolutionnaires… Didou fit signe à ses hommes de le suivre à l‘intérieur. Dès qu’ils eurent franchis le seuil, des odeurs et des sons familiers les assaillirent. Lui et ses troupes en avaient été privés pendant une longue période par Simka. Il comprenait bien qu’ils devaient s’y faire oublier, et l’excitation des combats à venir éclipsèrent presque sa mission, mais pas les ordres. Il fit quelques pas et observa discrètement les personnes présentes. Comme il s’y attendait, plusieurs Rouges étaient là, adossés au bar : Lily, bidou, blondin ainsi que whitelion et plusieurs matchs étaient en cour. Quelques visages s’été tournés vers eux en les dévisageant, mais cela ne dura pas : la curiosité était loin d’être appréciée en ces lieux.
Didou se dirigea alors vers une table où discutaient deux sans guilde en tirant sa lame.
« Allez les gars, faisons bonne impression et prenons un peu d’bon temps »
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MessageSujet: Re: Didou chez les soviets   Didou chez les soviets Icon_minitimeMar 27 Mai - 1:18

Premier contact

Le Terrain de combat en Plaine se dissipe enfin. Didou pose un genou à terre, ces occidentaux étaient vraiment terribles. De plus sa blessure à la cuisse le fait encore souffrir mais, pour l’instant il est satisfait : ses infernaux se comportent exactement comme prévu et leurs adversaires étaient à la hauteur .Dix victoires contre deux défaites, c’est suffisant pour l’instant. Ils ressentent les effets de la fatigue et de leurs blessures. Sans compter qu’il lui manque maintenant Chauve souris et Zombie trop mal en point pour le moment et la perte de Hazazel lors des combats à la cabane ne lui laisse qu’une équipe de huit combattants.

« Autant se reposer et reprendre plus tard, dit-il à skulls .Allez boire un coup … Et bon boulot. »

Le squelette grimace, ce qui peut ressembler à un sourire.

« Merci Boss, j’paye la première tournée les gars. »

Didou se dirige vers le bar pas trop loin des CommuniKants.

« Une bière, dans un verre… avec une paille s’il vous plait.» lance-t-il à la serveuse.

« Une paille ? » ricane Bidou.

« Mmm, ça monte plus vite à la tête… Pourquoi, ça vous dérange, Messire ? »

« Ne le prenez pas comme ça étranger, c’est seulement surprenant. »

« Je ne le prends pas mal. Comme on dit : chacun ses p’tits plaisirs. »

« Beaux combats messire, intervient Lily. Je ne vous avez encore jamais vu par ici, cela me parait étonnant vu le niveau de vos hommes »

« Disons que mes affaires m’ont tenu éloigné des champs de bataille pendant quelques années. Alors je les ai autorisés à s’engager comme mercenaires le temps de les rejoindre. Tout le monde y gagnait, eux en fragments et moi parce que je récupérais de meilleurs soldats. »

« C’est plutôt risqué comme concept, ils auraient pu ne pas revenir… »

« Je vous prierai Madame, de ne pas insulter mes hommes. J’ai une parfaite confiance en eux. »

« Comment oses-tu t’adresser à Lily de cette façon ! » rugit Withelion en se redressant, la main sur la garde de son arme.

« Paix mon frère, intervint l’intéressée, notre ami a raison. Excusez-moi Etranger d’avoir parlé sans vous connaitre. »

« Ce n’est rien Gente Dame et excusez moi également de m’être emporté. Je n’aurai pas dû. »

« Assez d’excuses comme ça, les coupe Bidou. Et si on buvait pour oublier toutes ces querelles ? »

« Excellente idée Monsieur. La première tournée est pour moi, bien sûr.» répond Didou en approchant sa paille des lèvres.

Didou se rend bien compte que si Lily n’avait pas retenu Withelion, il aurait passé un mauvais quart d’heure. Celui-ci était battit comme un ours et il ne se sentait pas très en forme lui-même. De plus la renommé de ses troupes n’était plus à faire. Enfin, le premier contact avait été un peu rude mais tout semblait s’arranger, se dit-il en prenant part à la discussion de ses voisins.
Après une bonne demi-heure à parler de tout et de rien, Lily s’interrompt :

« Lancez-vous Didou. Vous vous êtes fait remarquer et vous avez attiré notre attention. Alors, qu’attendez-vous de nous exactement ? »

Didou essaya de ne pas montrer sa surprise. Simka l’avait prévenu que Lily serait la plus difficile à tromper. Mais le fait qu’elle l’ait si rapidement percé à jour, il ne s’y attendait pas. Simka par contre avait pensé à cette éventualité et lui avait expliqué comment réagir face à elle : la franchise.

« Je suis démasqué. Le fait est que je me suis montré en spectacle à votre seule intention Ma Dame. Disons que ma situation dans mon pays m’est devenue très inconfortable et que dans la précipitation de mon départ je me suis vu dans l’obligation d’abandonner quelques biens. De plus, certains aristocrates me vouant une rancœur, dont je ne comprends pas l’origine, auraient, selon des rumeurs, envoyés des Shinobis à ma recherche…

Les hommes de Didou surveillent attentivement la conversation, se tenant prés au moindre problème à réagir le plus rapidement possible car la surprise passée, ils n’auraient plus aucune chance face à tout ces Commus réunis.

« Comment qui cause bien l’boss, je pige même pas tout ce qu’y disent. » murmure Osselet en se penchant vers Skulls.

« Si y parle pas comme ça d’habitude, c’est juste pour mettre en rogne la Déesse et pour qu’on comprenne c’qu’y nous raconte. T’es pas là d’puis assez longtemps, mais l’chef, il était Comte ou un truc dans le genre dans l’ancien royaume de Simka avant qu’il ne soit envahit par les Alliances Nordiques il y a deux siècles. C’était avant qu’il ne fasse de toi ce que tu es. Ensuite, il a donné son âme à la Déesse pour l’aider à reconquérir son ancienne gloire, il lui est totalement dévoué. »

« Il lui a filé son âme ? Ca craint, non, c’est même plus d’la dévotion … »

« Fait gaffe à c’que tu dis, pigé. J’vais t’dire un truc mais t’as pas intérêt à cafarder. Parc’que si l’boss y apprend q’j’en ai causé, y m’empalera juste après que j’t’ai fait sauter ta p’tite caboche. Calé ? »

« Vas-y raconte, j’dirai rien à personne, vie d’ma mère, si j’mens, j’vais en enfer… »

‘’ Quel abrutit.’’ se dit Skulls en regardant son compagnon.

« T’as pas de mère, crétin et on vie en enfer. »

« C’est bon, vas’y, lâche le scoop !! »

« Ben … en fait, le Boss et Simka … y sont mariés. »

« Tu m’débites des conn… »

« Boucle la, moins fort. » intervint Skulls.

« De toutes façons, causons d’aut’ choses… » continua t-il :

« Regarde la p’tite gonzesse qui s’amène t’as vu la paire de … »

Didou regarda Lily et termina son histoire :

« … voilà pourquoi je me retrouve devant vous : l’entrée dans votre Guilde m’apportera une protection sans pareil, et, en contre partie, mes hommes et moi-même serions vos débiteurs. »

« Intéressante proposition messire. Mais vous comprendrez, je pense, que la décision ne me revient pas. Il faut d’abord que je communique votre demande au Conseil. »

« J’en suis conscient Ma Dame. Mais avant cela, je n’aurais qu’une petite exigence : que mes troupes restent sous mon commandement. Je ne pourrais me résoudre à les abandonner étant donné toute la loyauté qu’ils me vouent. »

« Je le comprend tout à fait et il ne saurait en être autrement bien sûr. Veuillez nous attendre ici, la réponse ne sera pas longue à vous parvenir. » lui répondit-elle en se levant.

Elle s’adressa ensuite à Blondin :

« Sire Blondin, contactez les membres du conseil qui seront disponibles et informez les que je souhaite leur parler pour un recrutement. TomA est absent, mais vous trois ainsi que Sylvose et Rhia, cela devrait suffire. Je vous rejoins sans tarder. »

« Messire Didou, à plus tard. »

« Il me tarde, Ma Dame, que nous nous revoyons autour d’une tasse de thé. » lui répondit celui-ci en s’inclinant.
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MessageSujet: Re: Didou chez les soviets   Didou chez les soviets Icon_minitimeDim 15 Juin - 16:54

Interlude : 200 ans avant l'ère IW : " Chute"

LyaSam, capitale du royaume, s'étend de part et d'autre du fleuve Xyunhi, et sa proximité avec l'océan en fait une des cités les plus prospères du continent. Ses habitants y sont monothéistes, totalement dévoués à leurs déesse, qu'ils ont porté au pouvoir il y a maintenant plus de cinq siècles. Elle les a gouvernés, aimés et protégés... jusqu'à présent.

Depuis cinquante ans les clans du nord, heureusement dispersés, harcelaient les cités de l'est du royaume avec obstination mais sans grand résultat. Hors depuis quatre années maintenant un chef les a unis par la force sous une seule bannière: Loki.

Ces guerriers, certes bons combattants, n'auraient pu lutter contre les armés de la Reine si les alliés de celle-ci ne l'avaient pas trahie. Alors que les Nordiques s'avançaient à l'est, les troupes de Morrigan attaquèrent à l'ouest et au sud.
Surpassés par le nombre, les Légions ne cessaient de se replier inexorablement vers la capitale, emplis de rage et de honte de ne pouvoir lutter.

Didou traverse le dôme principal à grands pas, plusieurs militaires s'inclinent à son passage et Raton vient à sa rencontre.

« Les ministres vous attendent dans la Grande Salle, Monseigneur, et Madame votre épouse est en train d'écouter leurs rapports. »

«Bien. Prend contact avec Ushi de la 13 ème Légion et ordonne-lui un retrait vers la Forteresse Est, avec la 12 ème et la 4 ème CdC. Ensuite tu attrapes un destrier et tu rejoins les quatre Légions Infernales de Gomor. Ramène-les sur la capitale en renfort des Portes Sud et Est. »

« Cela va rafraichir nos lignes de défense... »

« Je le sais tout à fait, mais la protection de la ville devient notre priorité. Il faut qu'Ushi et ses orientaux ralentissent les troupes de Loki. Précise-lui bien qu'il se retire avant la chute de la place forte et déclenche le plan de dispersion prévu. »

« Alors, c'est bien la fin Monseigneur: si vous donnez cet ordre, cela veut dire que la cité est perdue et que les occidentaux vont déferler sur le royaume avec leurs alliés du Nord? »

Didou se fixe et regarde son subordonné, les yeux dans les yeux, avec un sourire résigné.

« Ne t'inquiète pas, le principale est que Simka puisse s'échapper et recommencer. Si le plan se réalise comme nous l'avons prévu, le royaume renaitra et nous n'aurons pas luttés en vain. Sinon ... cela n'a aucune importance à mes yeux. »

« C'est bien compris monseigneur. Et je suppose que la reine n'est pas au courant de vos ordres de dispersion et qu'il n'est pas dans votre intension de le faire. »

« Tu as tout compris, tu sais comment elle réagirait si on lui expliquait notre schéma d'action et sa réaction serait plutôt désagréable. » finit-il dans un soupir.

Il observe quelques instants le guerrier: seuls ses yeux expriment des émotions, toutes fortes, mais point de peur si ce n'est celle que tous ressentent pour l'avenir de leur Déesse et du royaume.

« Presse toi mon ami, nos chemins se séparent. Surveille et attend le signal: je ne sais pas quand il t'apparaitra, mais le jour où tu le verras, souviens toi de ce qu'il te reste à faire et n'hésite pas. Pars à la recherche de nos troupes et rejoins-moi. Alors, nous la retrouverons et le monde tremblera sous la course de son retour. Adieu, et Que les terrains te soient favorables. »

« Que les terrains vous soient propices, Monseigneur. »

Il regarde quelques instants Raton se hâter vers sa mission et reprend sa route en direction de la Grande Salle où deux gardes lui ouvrent les portes de bronze. En franchissant le seuil il s'arrête découvrant l'agitation qui y règne. Il remarque immédiatement le centre du tumulte : une grande femme brune qui semble sereine, alors que de nombreux ministres et généraux s'apostrophent avec force autour d'elle. Elle perçoit son arrivé et se redresse alors. Ce geste met un terme à la cacophonie et tous les regards se fixent sur elle.

« Il suffit. Vous ne m'apportez rien de nouveau, pas la moindre petite idée ne semble germée de vos simulacres de cerveaux. Vos débats houleux sur la meilleure façon de faire retraite me fatiguent. Le premier que je soupçonne même de penser à un retrait le regrettera et je le dirai pour la dernière fois : Morrigan n'accédera jamais au trône. Maintenant sortez tous et amenez moi vos propositions d'ici deux heures. »

Le ton froid de Simka masque mal la colère qui l'étreint. C'est donc dans un calme profond que son état major se retire et ce avec une efficacité et une coordination digne d'un grand ballet.
Didou expire calmement et se prépare à la tempête en se dirigeant vers son épouse.

« Quel bande d'incapable... Notre peuple n'a pas subi de guerre depuis tellement longtemps que la plupart de ces ignorants se prétendant mes conseillers ne saurait pas dans quel sens on tient un glaive. Si je n'avais pas besoin d'eux pour diriger le grand conseil ... »

« Je sais ma douce, mais ils sont terrorisés, et ton peuple aussi. »

« Et moi j'ai peur pour lui et pour toi. Ne te risque plus sur le front comme tu l'as fait. Nos généraux sont...»

« Ils sont dépassés Simka. Regarde la réalité en face. Les forces de Morrigan et de Loki seront sous peu devant LyaSam et leur nombre ne cesse de croitre. Aucun de nos anciens alliés ne répond à ton appel et les rumeurs sur le sort que subissent les nôtres lorsqu'ils sont capturés est parvenue aux portes de la ville. Je voulais te le dire au dernier moment mais je vais te parler franchement : j'ai ordonné l'activation du plan "Survie" et tu ne peux plus inverser le mouvement. Tu peux me haïr, m'insulter ou me faire arrêter, mais les membres de ton état major et ceux du sénat ont tous ratifiés les ordres et les messagers sont loin à l'heure actuelle. »

A ces mots, Simka s'effondre sur son trône. Didou ne s'y attendait pas, il aurait préféré des cris ou encore quelques éclairs. Mais là, il ne sut pas comment réagir et s'approcha d'elle pour la prendre contre lui.

« Tu n'es pas surprise ? Tu soupçonnais donc mes intensions. »

« Oui je m'en doutais mais j'ai confiance en toi. Si ce schéma tactique entre en vigueur, c'est que tu n'as plus d'autre choix. Je me connais suffisamment pour savoir que je n'aurais pas pu me résigner à t'imiter au risque de tout perdre en plus du royaume : mes fidèles, mes pouvoirs, ma vie et toi. Je me souviens de la colère qui m'est montée lorsque ton plan a été présenté il y a vingt cinq ans. Je ne me suis pas opposée à sa validation en tant que tactique potentielle de retraite et de dispersion de nos Légions et du peuple, car à ce moment je n'aurais jamais cru que les Nordiques et les Occidentaux s'allieraient pour notre perte. »

Elle s'interrompt quelques instants et observe les peintures recouvrant la quasi-totalité des murs de la grande Salle : pour la plupart, elle représente de grandes batailles auxquelles elle-même a prit part. Ces scènes de violences, où tous les détails sont représentés, sont entrecoupées par d'autres, plus sereines ou même plus festives, représentant la vie de son peuple au quotidien : ici un meunier se préparant à moudre, ou encore un maréchal-ferrant martelant avec force et même des prêtres suivis par de longues processions.

« Que va-t-il advenir d'eux mon ami ? Combien survivront à ma... fuite ? » Ce dernier mot lui fut extrêmement douloureux.

« Ne t'inquiète pas, tu sais parfaitement que Morrigan sait se faire obéir de ses troupes et qu'elle veut ta cité intacte. Malheureusement, elle risque d'être déçue : la ville sera évacuée et LyaSam ne sera jamais prise. Je n'ai pas l'intention de la détruire. » Précise-t-il devant le regard ampli de haine que lui jette Simka. « Depuis six mois, les moines du temple Maitre préparent un sort de téléportation. Je sais que le site qui la recevra nous sera également inconnu mais je ne peux me résoudre ni à la détruire ni à la voir tombée entre les mains de la Sorcière Sylvestre. De plus, nous finirons par la retrouver et alors le contre sort sera aisé. »

Simka lui rend son regard, empli d'une profonde tristesse mais où l'on peut également lire une résolution sans faille.
Elle se redresse et il lui tend une main qu'elle prend fermement en se dirigeant vers la grande porte.


Pendant de nombreuses années, on put entendre l'écho du hurlement de rage que poussa Morrigan lorsque la Cité de LyaSam se volatilisa sous ses yeux et où les grandes étendues verdoyantes, les champs et le fleuve furent remplacés par une plaine aride et désertique.

Suspect
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MessageSujet: Re: Didou chez les soviets   Didou chez les soviets Icon_minitimeLun 30 Juin - 19:04

Interlude : 200 ans avant l’ère IW ‘’ Nouvelle vie’’


Didou observe Morrigan du haut de l’escarpement et assiste à la disparition de LyaSam. Un flot de larmes inonde son visage et c’est sans aucune honte qu’il se tourne vers ses troupes. Plusieurs ne peuvent se retenir et laisse éclater leur tristesse sans bruit. Il les observe quelques instant avec fierté et se redresse pour leur faire face.

« N’ayez aucune honte, vous n’avaient rien à vous reproché, nous avons luttés et nous avons échoué mais pas en vain. La cité sera retrouvée, la quête est déjà entreprise par d’autre. Vous êtes ici parce qu’un avenir différent vous attend. Chaque légion sera dispersée à travers le monde, vos rangs, vos noms et vos titres disparaitront temporairement. Guerriers vous êtes et guerriers vous resterez, mais votre devoir est de continuer anonymement. Simka et partie mais nous reviendra et vous savez ce qu’il m’en a couté de l’abandonné. Nous sommes ses troupes immortelles, les célèbres Légions infernales redoutées au travers de tous les continents et cela doit perdurer. Chaque chef de section à déjà reçu ses ordres et à partir de maintenant, vous êtes orphelins, sans patries, sans attaches … ni dieu. Jusqu’a ‘a ce que l’appel survienne et alors notre pouvoir renaitra et la gloire de notre déesse aveuglera nos ennemis et inondera à nouveau le monde. »

Aucune voix ne fait échos à son discoure mais Didou sait lire au plus profond des âmes et ce qu’il y voit le conforte dans ses décisions. Il fait un léger signe de la main et Raton prend le relais en s’adressant à ses hommes. D’ici quelques heures, les Légions de Simka se rependront à travers le monde. Mercenaires sans fois ni lois, ils tueront, mourront, et se battront pour d’autres avec dans leur cœur le désir de vivre jusqu’au Rappel, signe de la découverte de leur capitale et de la renaissance de leur pays, coutumes et croyances.

« Monseigneur, le moment est venu. »

Didou se tourne vers Raton et acquiesce à regret.

« Nous nous dirigeront vers le sud. Donne le signal du départ, que la dispersion commence et l’attente avec elle. Et ne me donne plus du Monseigneur à tout bout de champ, cette époque est révolue.»

« Vers le sud ? Le risque est grand … Boss. »

Ce dernier mot réussit à lui tirer un sourire.

« Oui, vers les territoires de la sorcière sylvestre. Raton, que connait tu du pillage ? »

L’intéressé observe son commandent avec étonnement et laisse transparaitre un rictus malsain sur son visage.

« Pas grand chose mais je pense que dans le royaume de Morrigan, nos légions devraient vite apprendre. »

« Dit moi franchement, ne pense tu pas que l’accent nordique me conviendrai à ravir mon ami ?»

« Chais pas boss faut voir c’que ça donnerai. »

D’étonnement, Didou ne peut retenir un éclat de rire bienvenu.

« Tu ne cessera jamais de m’étonner. Allez Ratasse on s’grouille. Tu ramasse c’te troupe de feignasse et tu leur botte le luc si y faut : ce soir on pieute chez la sorcière. »

Raton se dirige immédiatement vers le campement sous le rire hystérique de Didou.

Il y a maintenant deux semaines qu’ils se trouvent dans le royaume, et ils ne cessent d’avancer plus profondément dans les terres, pillant, tuant et détruisant tout sur leur passage sans pitié et sans honte. Les villes et villages se vident à leur approche et les troupes occidentales ne cessent de les poursuivre, en vain. D’embuscade en embuscade, leurs ennemis sont décimés implacablement. Insaisissables, les mercenaires de Didou continuent leur périple sans se soucié du lendemain.

Ses lieutenants réunis autour de lui, il assiste avec attention au débat houleux qui se déroule.

« Ils nous faut d’autres objectifs, nos besoins en vivres deviennent urgent et les troupes ont besoins de repos. » Argumente l’un d’eux.

« Silence. » Le ton froid de Didou calme l’assistance.

« On s’est assez amusé avec eux. L’est temps de passer aux choses sérieuses. Demain on s’fait la Grosse Pomme, vite fait bien fait, pigé ? »

La question est poser mais Didou sait qu’il n’obtiendra aucune réponse : ses hommes ont toujours eu une absolue confiance en lui et le fait qu’il est quitté Simka pour rester avec eux n’a fait que les conforter dans cette voie.

« C’est cool alors le schéma tactique restera celui qu’on à préparer. Attaque éclaire, la cible est la banque centrale du patelin. On la pille et on détruit toutes les baraques en chemin. Calé ? »

« Et si on ne peut pas s’introduire dans le bâtiment ? »

Il observe calmement celui qui vient de poser la question.

« Alors … On ruine la piole et on fou le da houa dans la ville ça t’va ? »

« Pigé … ‘’ Boss’’. »

Certain d’entre eux n’ayant toujours pas réussies à s’habituer à son nouvelle accent, Didou est souvent surpris quand un de ses anciens vassaux s’y atèle également.

« Pas mal Daharan, j’ pourrais p’tetre faire quéque chose de vot’vieille carcasse. »

L’intéressé, surpris de ce commentaire ne peut retenir un gloussement plutôt surprenant de la pare d’un guerrier de sa renommé.

Didou hausse un sourcil et se permet un sourire.

« Allez. On s’pose pour ce soir, on s’prépare un p’tit squatte tranquillos et que les gars se rince le gosier et fassent le barbeq. Demain va être un grand jour et j’vous garantie que Morrigan va l’sentir passer. »


L’entrée dans la cité fut aisée, comme Didou le pensé, mais la défense de la banque centrale était bien plus efficace. Cela faisait maintenant plus d’une heure que ses troupes se trouvaient refoulées à chaque assaut et il savait que les demandes de renfort auprès des forteresses alentour était surement arrivées.

« Raton, on s’arrête là j’voulai piquer la caisse mais on f’ra sans. Tu vois avec tes gars pour les sorts de destruction massive et tu raye c’te piaule de ma vue. Ensuite, dispersion et on se retrouve au point de ralliement prévue. OK ? Tu chope tes hommes et vous vous cassez vers l’est en braquant tous ce qui vous tombe sous la main. J’veux que tout le monde, toute les nations se souvienne de la vengeance de Simka : Tu m’empoisonne les puits, pas de prisonniers parmi les hommes, on ne touche pas aux enfants et aux femmes sur ordre de la Déesse. Tu m’fou des malédictions de pestilence sur toutes les bestiasses qui traine, du hamster aux têtes de bétail, dans la cité mais aussi aux alentours. Des questions ? »

« Et l’ palais, on l’bousille pas ? »

Raton reconnait le sourire qui se dessine sur le visage de son seigneur.

« T’en fait pas, ma p’tite surprise est déjà prête et elle n’attend plus que Morrigan et je serai là pour voir sa réaction. »

« Vous restez ici, mais c’est hors de question Monseigneur… Vous ne devez pas…Vous, vous, vous risquez … »

« Tu m’inquiète Raton, te voir perdre ton bagou est tellement rare mais ma décision est déjà prise. Mes troupes se divisent aujourd’hui et je ne peux pas me résoudre à n’en suivre qu’une petite partie. Chaque lieutenant en prendra très bien soin et saura attendre l’heure du Rappel. Pour ma pare la séparation m’est trop douloureuse et je dois retourner auprès d’elle, je deviendrai son lieutenant et dirigerai ses Légions devenues mercenaire. »

« Si telle est votre choix, je l’accepte. Mais faite attention à vous : la Sorcière sera sans pitié si elle met la main sur vous et je pense qu’après tous ce que vous lui avait fait subir depuis notre défaite à LyaSam elle fera tout pour. »

« A bientôt mon ami, et que les terrains te soient favorables. »

« Que les terrains vous soient propices Monseigneur. »

Didou observait le défilé de l’armée de Morrigan poursuivre son avancée. Nombreux avait la mine défaite et d’autres retenaient mal la rage qui les étreignaient à la vue de ce que ses troupes avaient infligées à leur citée. Il comprenait cette colère mais en ressentait un profond plaisir, malsain, mais savoureux. Le passage devant les restes de la Banque centrale lui fut exquis, Morrigan savait maintenant son Royaume ruiné.
Le moment temps attendu arriva enfin : Elle fut en vue de son palais. Il prenait un risque en restant si proche mais il voulait être présent. Il mit fin à l’incantation commencé la veille par un geste et le bâtiment, immense, sembla se flouter et disparu soudainement. La surprise fut totale, pas un bruit ne perça et il commença à reculer, plus que satisfait.

Quand Morrigan se mit à rugir.

« Il est ici, dispersaient vous et trouvait le. »

L’ordre claqua et les réactions furent immédiate : les soldats se dispersèrent au travers de la foule, et ce, si rapidement que Didou fut prit de court. Il accéléra l’allure et s’engouffra dans une ruelle. Sa course se stoppa lorsque six militaires en bloquèrent le passage. Il se savait bon guerrier, même très bon mais ils semblaient sur d’eux et leurs maintiens lui annoncé l’issue du combat. Il ne se laisserait pas prendre vivant. Sa décision était déjà prise. Il tira lentement sa lame, lança un sort de renforcement et prit sa posture préférée, la Dance du Sable. Mais avant d’avoir fait dix pas, plusieurs flèches fusèrent et transpercèrent de par en par les occidentaux qui s’effondrèrent sans un bruit. Huit silhouettes encapuchonnées sortirent de l’ombre, dévoilant leurs visages.

« Raton !!! Quel plaisir de te voir et de savoir que tu enfreins mes ordres. »

« Le plaisir est partagé Monsieur. Suivez nous, un chemin est dégagé et la route sera longue pour retrouver la Reine. »

Didou observe quelques instants le lieutenant, s’approche de lui et le prend par les épaules.

« Merci … mon frère. »

Leurs regards se croisent pendant quelques secondes. Puis ils se détournent et poursuivent leur route.



Suspect

ps: Simka n'a pas encore corrigé mes fautes ( ça se voit Embarassed ) alors ne m'en voulez pas.
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Arioch
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MessageSujet: Re: Didou chez les soviets   Didou chez les soviets Icon_minitimeLun 30 Juin - 19:32

J'ai bien rigolé en tous cas, malgré les (quelques) fautes Very Happy
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Lilyth
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MessageSujet: Re: Didou chez les soviets   Didou chez les soviets Icon_minitimeJeu 3 Juil - 20:57

Excellent texte messire Didou, comme à votre habitude. Ce doit être un plaisir pour Dame Simka de vous relire Wink
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simka
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MessageSujet: Re: Didou chez les soviets   Didou chez les soviets Icon_minitimeSam 2 Aoû - 23:43

cheers


Dernière édition par simka le Sam 2 Aoû - 23:58, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Didou chez les soviets   Didou chez les soviets Icon_minitimeSam 2 Aoû - 23:57

Reprise de Didou chez les Soviets

Le temps presse

La missive que lui avait fait parvenir Lily avait ôté un poids qui oppressait sa poitrine depuis le départ des Communikants :

De : Lily
Date : 09/05 12:16
Objet : Bienvenue Didou

Je suis très heureuse de pouvoir t'accueillir parmi les CommuniKants et ce pour deux raisons: La première c'est que je comptais te contacter pour t'en faire la proposition, et la deuxième c'est que ce soit toi qui ait fait le choix de postuler librement.Comme quoi ^^! Là je suis en vacances jusqu'à demain, je vais vite fait faire un tour pour voir si je te vois en salle, sinon tu peux déjà aller t'inscrire sur notre forum http://lescommunikants.guildjdr.com. Le truc c'est qu'il faudra qu'à mon retour j'active tes permissions car tu dois t'en douter ou pas mais nous avons une partie du forum caché pour le commun des mortels. Seuls les CK peuvent accéder à cette partie cachée. Il te faudra attendre mon retour. Nous ferons aussi le point de tes unités et de ton Deck de sorts pour t'équiper comme il se doit... Tu peux peut-être déjà me dire quel Deck tu comptes monter où que tu as et s'il faut le compléter. A très bientôt Didou et encore enjoy que tu fasses parti des CK : CommuniKants !!



De plus il ne s’attendait pas à être accepter si facilement et si rapidement comme membre à par entière.

‘’ Apparemment, ils recrutent à tour de bras. Que peuvent-ils préparer de si important pour qu’ils leur faillent augmenter leurs effectifs sans enquête préalable sur les postulants ? Enfin, c’est tant mieux pour moi.’’ Se dit-il en rejoignant ses hommes installés plus loin à une table et déjà entourés par plusieurs serveuses.

« Allez les gonzesses cassez vous. Et vous bande de feignasse, grouillez vous d’me trouver une p’tite baston sympa. »

« Oui boss. » lui répondent-ils en se levant comme un seul homme, sans hésitation aucune.

Didou ressent un pointe de fierté devant ce spectacle ‘’ Voilà bien le meilleur Deck que j’ai jamais eu.’’ Et il les suit vers une salle de combats où une troupe Keres vient de pénétrer.

La forteresse Commu est semblable au reste de la cité mais les couleurs chatoyantes qui parsèment les murs d’enceinte et les vitraux omniprésents ne masquent pourtant pas l’utilisation première du bâtiment : la guerre.

« Pas mal montée leur piaule, Boss » lui murmure Skulls.

« A quoi tu t’attendais d’autre ? T’as cru qui squattaient des baraques en Laiguo ? Matte les défenses anti-aériennes et les balistes dans l’enceinte. Note moi tout ça et envoie un de tes gars faire un tour dans l’coin récolter des news, mais discret : ne prend pas Osselet ok, il est pas méchant mais il est pas fini. Et essaye d’me trouver Raton, à l’heure qu’il est, y doit avoir dégoté un plan des cadastres et une liste des principaux bâtiments administratifs. J’voudrais faire un p’tit tour dans la tour de TomA dès ce soir alors vois c’que tu chopes la dessus comme info. »

« Oki patron. »

Didou, à présent seul, pense à tout ce qu’il doit faire pour mener sa mission à bien avec le temps qui lui est impartit.

« Ca va être chaud, notre rencontre avec TomA date déjà d’il y a deux jour et je n’ai pas encore eu de nouvelle des troupes laissées en arrière. On va laisser tomber toute prudence et y aller franchement, même si je n’aime pas le travail bâclé, on ne peut pas faire dans la dentelle pour cette fois ci. »

La seule chose qu’il puisse faire en attendant les premiers rapports est de partir lui-même glaner des informations. Il pose son glaive et ne conserve que sa simple dague : le port d’armes est interdit dans l’enceinte des baraquements à cause de la trop grande diversité des troupes qui y sont cantonnées et des problèmes que cela entraine. Les Infernaux présents en grand nombre ayant toujours eu du mal avec les Occidentaux , l’animosité que portent les CdC aux Orientaux sans parler de la haine des Nordiques pour tous ceux qui savent aligner plus de quatre mots dans une phrase font penser à Didou que la prohibition d’armes est plutôt une bonne chose.

Il verrouille la porte par un sort de pétrification et se dirige vers le mess des officiers.
Plus tard dans la soirée, trois silhouettes se faufilent entre les bâtiments des quartiers Est vers une tour de verre rose irisée de bleu : La tour des Archives.
Le trio est apparemment habitué à se déplacer sans bruit, utilisant la moindre parcelle d’ombre pour s’y dissimuler. En tête Didou, suivi de prêt par Raton et Skulls, s’immobilise : une patrouille s’avance vers eux. Il fait un signe de la main à Skulls qui acquiesce, se redresse et lance une incantation gestuelle achevé par un seul mot.

« Dissimulation. »

A ce moment, le groupe disparait et les soldats passent devant eux et poursuivent leur ronde.
Ils attendent quelques instants et continuent leur route, en prenant plus de soins. Maintenant qu’ils approchent du but, la lueur diffuse provenant de la tour apporte une clarté qui force la discrétion.
Après avoir fait disparaitre le corps du garde, Raton déverrouille rapidement la porte du bâtiment et le groupe rentre enfin dans la sacro sainte tour de TomA.
Didou doit bien avouer que la jalousie le tenaille à la vue des rangées sans fin de rayons consacrés aux livres et autres parchemins. Il ne peut se retenir de passer la main sur la tranche de certains qu’il reconnait et admire la façon dont sont gérés les lieux.

« On dirait qu’il connait son job le mec. »

« Et encore, c’est peut de le dire Raton, je pense que l’on va avoir du boulot pour une bonne partie de la nuit. On se met au travail immédiatement. Commencez par les lexiques de chaque étage. Dès que vous trouvez quelque chose, transférez-le la dessus et Batmhane les portera à Natrix. »

Il lui tend un petit animal immobile aux immenses yeux blanc.

« Cool, un UhéSbé, j’en avais encore jamais vu… »

« Ils sont très rares et coûtent la peau du cul alors fais gaffe avec, OK ? Moi, je m’occupe des bureaux et des appartements de TomA»

« Bien Boss. »

L’aube approche et les trois compagnons se sont retrouvés au rez-de-chaussée. Ils semblent un peu perplexes.

« Vous êtes sûrs de vous ? »

« Certains boss, ils n’ont aucunes stratégies communes et aucun plans d’actions pour le futurs. Leurs seuls buts sont … la gloire personnelle et la reconnaissance par tous de leur guilde en tant que première confrérie immortelle. De plus on dirait, d’après les dossiers de leurs personnels que certains Communikants ne sont pas de fervents admirateurs des sorts en combat. »

« Certes, c’est une erreur qu’ils regretteront lorsqu’ils affronteront les troupes de Arioch ou même celles de John-Doe. Allez, on en a fini pour cette nuit, rentrons à la forteresse. »

« On crame pas la baraque ? »

« Ne dit pas d’ânerie Skulls, cette bibliothèque est un trésor pour IW. De plus, Simka nous le ferai regretter. Et je dois admettre que, même si elle n’égale pas celle de LyaSam, elle est très bien fournie. »

Didou se tourne vers ses subordonnés.

« Allez les troufions, on remballe et on va s’pieuter. »
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MessageSujet: Re: Didou chez les soviets   Didou chez les soviets Icon_minitimeJeu 27 Nov - 0:09

hrp: Je suis négligeant, je poste sur IW et pas en ces lieux ... je me déçois... presque.



The end


Didou se tourne difficilement sur son lit et parvient finalement à se redresser.

« pfff il faut vraiment que je tempère mes soirées, à ce rythme, je ne finirai pas la mission. »

Au souvenir de celle-ci, il ne peut s’empêcher d’esquisser un sourire qui se transforme en rictus sous la pression d’aiguillons voulant s’extraire de son crâne.

« Repffff. »
« De toutes les façons, je n’ai pas véritablement le choix, ou je change de Deck ou je les mène à la baguette … Bon, après tout, une bonne gueule de bois n’a jamais tué personne … il me semble. »

A peine se retrouve-t-il debout que la porte de sa chambre s’entrouvre, laissant passage au majordome de sa suite.

« Je viens vous vêtir, Monseigneur. Pour cette magnifique journée, je vous ai préparé une splendide chemise turquoise qui siéra agréablement avec ce petit surcot mauve, l’ensemble est accompagné d’un collant émeraude des plus exquis. Une bonne tisane au tilleul vous attend dans votre petit salon ainsi que votre équipe d’esthétique. »
Surpris du manque de réaction de son seigneur, il dirige enfin son regard vers lui et se fige brusquement parcouru de violents frissons.

« D’où tu rentres dans ma piaule comm’ça toi, grogne Didou. Tu vois pas q’chuy à oilpé … tu t’magnes le fion de gicler ou ch’te file un coup de main ? prend tes fringues de gonzesses et carre toi les bien profond, vire tes fiotes de coiffeuses de chez moi et qu’ils embarquent ton jus de chiote. Le matin, quand j’me lève, tu m’apportes une binouze, du sauciflard et tu la boucles. Et j’me sape tout seul … Calé ? »

« Bbbbien Monseigneur, mais ce n’est plus le matin … »
« DEGAGE. »

Didou ne peut retenir un sourire devant la fuite éperdue du pauvre valet.
« Qu’est ce qui m’as prit de lui parler de bière … un café c’est bien aussi. »
Et son estomac de se retourner à la seule pensée du saucisson demandé.


Cela fait maintenant quatre jours qu’ils se sont infiltrés dans la cité Communikante et Didou commence à douter du bien fondé de cette mission :

‘’ Aucune info, même pas un petit dossier sensible sur un de leurs membres et vu l’absence de contre espionnage, je me demande même si ils n’ont pas véritablement rien à cacher… ou alors, un tel laisser aller pourrait servir de couverture à des opérations dissimulées sous cette couche de laxisme … je crois que je psychotte, cette bande de rouge ne vise que la renommée et les efforts fournis sont plutôt à la hauteur de leurs espérances je crois.’’

« Il est peut être temps de rentrer au bercail. »

Didou s’installe calmement et prépare la Liaison. Ce mode de communication lui a toujours déplu, il s’ensuit pour lui de terribles migraines et ce n’est pas le genre de sort qu’il affectionne : les conversations peuvent être interceptées et écoutées.

« Bonjour Boss… »
« Tiens donc, agent Didou, comment te portes tu ? Quel temps as tu par chez toi ? »
« Magnifique soleil accompagné d’une petite brise qui… c’et quoi c’te question à la mord moi le nœud… »
« Ne t’énerve pas, c’était une bonne entame de discussion, ne trouves tu pas ? »
« Mmmm, ça s’arrange pas à ce que je vois, avez-vous reçu mes rapports ? »
« Oui, et on peut dire que ce n’est pas très concluant tout ça, tu n’as pas mieux à m’offrir ? »
« Je cherche, je cherche mais ils ne me facilitent pas vraiment les choses. Non pas que l’accès à leurs données me soit impossible, mais elles sont un peu, comment dire… inexistantes, absolument rien qui pourrait nous servir. En fait, je stagne un peu… Désolé. »
« Ne t’inquiètes pas, Simka m’avait prévenue de cette éventualité alors je n’en attendais pas grand-chose. »
« Super, ça fait plaisir à entendre que je bosse pour être sûr qu’il n’y a rien à apprendre… »
« Ne t’énerve pas, on va préparer votre extraction… en douceur. »
« Pourquoi cette petite hésitation ? »
« Pour rien, une petite surprise pour fêter la fin de ta mission. Allez, à plus. »


Didou reste un peu sur sa faim, il n’est pas sûr d’apprécier la ‘’ petite surprise’’ d’Arioch :
« Qui vivra verra » pense-t-il sans conviction.

La suite de sa journée se déroula plutôt … classiquement pour ce qui en est d’une journée de Communikant : durée tardive du petit déjeuné jusqu’à l’apéritif et enfin l’heure tant attendue du déjeuné. Une petite sieste permet le repos de l’organe tant sollicité, suivi d’un moment très apprécié, le goûter !!! Le goûter Commu est un spectacle en lui-même : imaginez de grands gaillards en armure réunis autour de petites tables rondes disséminées dans les jardins, sirotant leurs thés et grignotant des gâteaux secs du bout de leur ‘’ petits’’ doigts boudinés.
Perplexe et dérouté, Didou commença par refuser cette plaisanterie mais se vit rapidement remettre dans les rangs par quelques un de ces nouveaux camarades.

Bidou lui ayant bien fait comprendre, au détour d’un couloir, que le goûter était un moment crucial pour l’esprit collectif et que Lily, instigatrice de ce magnifique moment de partage, encourageait vivement ces subordonnés à y participer. Et c’est avec honte qu’il se vit contraint de s’installer sous les ombrelles. Il prit même un malin plaisir d’y associer ses troupes, qu’il entendait glousser dans son dos.

Les soirées étaient nettement plus à son goût : malgré le décor baroque de leur taverne, y passer quelques heures lui remontait magistralement le moral. Et dès son entrée ce soir là, il sut que quelque chose ne tournait pas rond. Un petit coup d’œil rapide lui laissa entrevoir le nombre anormalement élevé d’Ophiophages et un nœud se forma au creux de son estomac.

« Put..n, tu parles d’une petite surprise, mais qu’est ce qu’il leur prend à ces bouffeurs de serpent. »
« Qu’est c’que vous dites Boss ? »
Didou se tourne vers Raton.
« Soit sur tes gardes et alerte les gars, ça sent l’extraction spectacle. »
Raton regarde discrètement autour de lui et un léger sourire soulève ses babines.
« Fiouuu, y’a tout le gratin Ophio rien q’pour vos beaux yeux monseigneur. »
« Ta bouche abrutit, moi qui espérait partir discretos, c’est loupé. Mais j’aurais dû m’douter qu’Arioch voudrait s’amuser encore un peu, à mes dépends. »

La soirée se déroulait de façon classique, et après quelques bleus et autres estafilades, Didou perçut enfin le signal tant attendu. Il suivit discrètement Arioch lorsque celui-ci utilisa la sortie réservée aux Ophiophages. Son absence ne dura que quelques minutes et passa inaperçue mais son retour fut une toute autre affaire, le blason mauve croisé de rouge ornait dorénavant sa poitrine.
Tout d’abord, les visages se firent interrogateurs mais la haine y fit rapidement son apparition.
La situation dégénéra encore plus vite que Didou ne le pensait et la horde Rouge déferlait déjà vers lui lorsque Simka s’interposa :

« Hé bien messieurs, où vous hâtez vous ainsi ? La galanterie de présenter vos hommages à une dame ne fait donc plus partie des attributs tant vénérés par vous autres Communikants ? »

Le léger crissement émis par ses deux lames sortant de leurs fourreaux contrastait avec ses dernières paroles et leurs danses firent couler le premier sang sous le brouhaha des armes s’entrechoquant.
La fin de cette soirée fut des plus mémorables, le tavernier en parle toujours, sans grand plaisir malgré tout.

Assis dans un agréable fauteuil Didou sirotait son Cognac avec plaisir sous le sourire amusé de Simka.

« Avoue, ça t’a plu, et je te connais parfaitement. De plus, ça finalise avec panache une belle infiltration. »
« Mmm, je doit dire que c’était plutôt plaisant et même si mes soirées en taverne risque d’être compliquées pendant un certain temps, je ne pense pas regretter cette incartade … vraiment , c’était une excellente soirée. »
« Plus sérieusement, comment se déroule notre autre petite affaire ? »
« Notre autre … ? Ah, cette petite affaire là. Hé bien je dirais que mon homme surpasse toutes nos espérances et ses premiers rapports sont vraiment très prometteurs. »

Simka s’enfonce plus profondément dans son siège, un rire froid aux lèvres.

« Je pense que l’on va vraiment s’amuser, non ? »
« Je le pense aussi ma Douce, je le pense. »
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